jeudi 25 août 2011

Les troubles d’anxiété généralisés


Ce post est un peu plus personnel… Bon, vous allez me dire, en général un blog, ça l'est toujours… à la différence près qu'en général moi, je parle peu de ma vie. Question de timidité, de caractère, de principes, de réserves… peu importe. Cependant, il m'est venu à l'esprit que ce qui m'a touché de si près peut aussi vous toucher même sans le savoir et qu'en parler, cela pourrait aider certains lecteurs(ice).

Comme le titre l'indique, je vais parler des troubles d'anxiétés généralisés (TAG). Sans le savoir, j'ai été touchée par cette forme de névrose durant de nombreuses années. Détectés tardivement, il a été cependant possible de sortir de l'enfer névrotique que peut être cette maladie qu'encore peu de gens connaissent, ou reconnaissent. Si on est bien entouré, qu'on comprend bien ce qu'est ce trouble, qu'on se donne les moyens de se libérer de ce fardeau, il est tout à fait possible de se débarrasser de ce véritable handicap du quotidien.

Il faut savoir que comme pour la dépression, cette maladie touche une bonne partie de la population, principalement occidentale (en tout cas officiellement), et qu'il ne faut pas confondre ces troubles d'angoisse (TAG) avec un stress occasionnel. Un tag, cela dure minimum 6 mois, non stop.

Qu'est ce que les trouble d'anxiété généralisés ?

He bien, c'est une belle cochonnerie qui vous empoisonne la vie au quotidien. En gros, le TAG, c'est la présence d'anxiété et d'inquiétudes excessives difficilement contrôlable (attente avec appréhension que quelque chose se passe). 

Vous êtes bourré de toc aussi tordus les uns que les autres, parfois des tic, vous faites des malaises assez fréquemment (crises de tétanie principalement), des crises d'angoisse pour un oui ou pour un non, mais surtout épuisé, donnant lieu à des complications de santé et une ouverture à toutes sortes de maladies diverses et variées bien enquiquinantes, problèmes de mémoire et de concentration…. vous êtes un peu parano, flippé, à imaginer des trucs de dingue qui vont trrrrès loin et qui vous angoissent d'un coup pendant un bon bout de temps, vous êtes sur le qui-vive non stop, avec sueurs froides quand vous sortez et tout le tralala (la parano attitude, quoi), préoccupé et agité sans cesse du matin au soir, même la nuit (en plus des cauchemars si on arrive a dormir)sans pouvoir réellement vous calmer, ni expliquer précisément pourquoi… 

C'est ça la névrose d'angoisse. 

Ca vous pourrit bien la vie, vous l'avez bien compris, surtout si votre entourage (ou vous-même d'ailleurs) ne le comprend pas bien. Vous vous sentez bien seul, à force d'avoir peur de tout…

Le seul avantage, c'est que notre imagination s'est drôlement bien développée grâce à ça. Un grand pas pour votre future carrière d'écrivain, d'artiste, ou pourquoi pas scénariste ?

Les symptômes peuvent apparaître à différents stades de votre vie, que ce soit pendant votre enfance, votre adolescence, après 20 ans… certaines personnes affirment avoir été sujet à une anxiété continue toute leur vie, mais l'âge (âge différent = pbs différents) et la culture influençant différemment le comportement d'autrui, il est donc difficile d'établir des statistiques fiables à ce sujet.

D'où ça vient ?

Cette angoisse continue sans réel objet est aux antipodes de la phobie sur un point : on ne sait pas ce qui nous rend si anxieux. De ce problème résultera donc une frustration qui comme un cercle vicieux, nous rendra encore plus angoissé, plus enfermé sur nous-même.  Un vrai casse-tête, quoi. Cela peut venir d'un traumatisme lié à votre enfance, un évènement inattendu vous ayant particulièrement marqué, ou encore une suite d'épisodes éprouvants poussant à ce genre de comportement excessif… A vous de voir avec votre médecin ce qu'il en retourne…

Quels sont les remèdes ?
  • Les solutions les plus proposées sont celles médicamenteuse ainsi qu'une psychothérapie régulière. (Il est cependant évident que si l'on peut se passer de médicament, c'est mieux …)

  • Comme je l'ai dit précédemment, être entouré est très important dans la lutte contre ce trouble si handicapant. En parler, mettre des mots sur son mal, cela fait beaucoup de bien. Et puis, on se sent un peu moins isolé dans ce cas.

  • Pratiquer régulièrement une activité physique (surtout le yoga, pour la relaxation musculaire) ainsi qu'intellectuelle, culturelle ou manuelle peut vous stimuler et vous apaiser un peu l'esprit. Le stress diminue et votre cerveau ainsi occupé pourra enfin penser à autre chose qu'à l'anxiété latente qui vous mange littéralement tout cru.

  • Le cinéma, les sorties entre amis, les voyages… évadez-vous, sortez ! Il n'y a rien de plus salvateur qu'une escapade dans une autre ville ou contrée que vous ne connaissez pas. Découvrez de nouveaux endroits, de nouvelles cultures, de nouvelle têtes. Si en plus voyager fait partie de votre métier… vous l'avez dans le mille. Ne pas se prendre la tête, se vider l'esprit, c'est bien.

  • Cependant, rien ne remplacera un spécialiste en la matière, il vous donnera des solutions et trouvera les exercices, le travail à faire adéquats en fonction de votre cas. S'évader, c'est bien, mais si on ne soigne pas le fond du problème, il reviendra à vous comme un boomerang assez violent.

On s'en sort, croyez-moi, je m'en suis sortie, enfin, je me soigne. Une thérapie, honnêtement, ce n'est pas cher donné pour éviter un tas de complications… Parlez-en aussi à votre entourage, aux personnes à qui vous faites confiance.

Des liens : ici et et puis là-bas.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire