samedi 23 juillet 2011

L’impact du bonheur sur la santé



Encore une fois, je tombe sur un article très intéressant venant de l'excellent site lepoint.fr, qui m'a fait réfléchir. Hoho, une fois n'est pas coutume allez-vous me dire… … hé !!!
Des chercheurs britanniques se sont lancés le défi de prouver concrètement que le bonheur, bah c'est bon pour la santé. Carrément.

En effet, beaucoup se permettent de penser que le fait d'être en phase avec soi même, bah ça nous aide à affronter les soucis quotidiens. C'est bien connu : bien dans sa tête, bien dans son corps. A contrario, il est tout aussi connu que le stress (on n'est pas vraiment heureux lorsque l'on est stressé…) provoque plusieurs pathologie plus ou moins grave, affaiblissant même nos défenses immunitaires.

Mais revenons à nos moutons : l'expérience !

Une enquête a été effectuée auprès d'environ 8000 fonctionnaires britanniques (à l'aide d'un questionnaire sur des sujets divers, avec degré de satisfaction), sur le fait d'être heureux et son lien avec notre état de santé.

Il en est ressorti que lorsque que l'on est satisfait,  plutôt content de notre vie, notre coeur ainsi que les vaisseaux sanguins qui le nourrissent le ressentent ! Les dossiers médicaux, en plus des questionnaires, ont bien sûre été étudiés afin de faire un lien direct entre notre état de santé et notre degré de satisfaction concernant notre vie.

Les décès liés aux maladies coronariennes, les crises cardiaques non mortelles, les angines de poitrine des personnes interrogées… tout a été vérifié et comptabilisé, sur une période de 6 ans.

Les résultats 

Si on est content,  on a 13% de chance de plus de ne pas avoir de problèmes cardio-vasculaires. C'est déjà pas mal, non ?
Il en ressort aussi que 4 domaines touchent particulièrement de près les risques de problèmes cardiaques et tout ce qui va avec, hommes et femmes confondus  :
La profession, la famille, la vie sexuelle et l'identité. (méditez…)
Et puis on le sait, être ultra stressé, voire dépressif, c'est la porte ouverte aux infarctus, à l'hypertension… d'où l'importance de l'état mental du sujet influençant son psychique : on parle d'état psychosomatique.

Petit hic 

Les personnes interrogées ne sont ni dépressives, ni sur-stressées.  De plus, la moyenne d'âge est de 49 ans, âge où les maladies graves comme les infarctus du myocardes ne sont pas si nombreuses que ça, semble-t-il. Les résultats sont donc à prendre avec des pincettes. Comme toute statistique la plupart du temps, d'ailleurs.
En gros, plus vous serez positif, plus vous aurez des chances de vivre… plus longtemps, ou mieux en tout cas… sourire à la vie étant au moins efficace dans l'absence d'effets négatifs, mais aussi dans le fait d'aller plus facilement de l'avant…

Et vous, vous en pensez quoi ?

Les résultats exacts de la recherche en question : c'est ICI.

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